mardi 28 août 2007

Palomino



Le Palomino n'est pas une race équine mais une couleur de robe. Dans l'imaginaire collectif elle est souvent associée à des chevaux de l'Ouest américain comme les Quarter Horse ; mais en fait cette couleur n'a aucune spécificité nord-américaine. Elle est connue depuis longtemps en Europe et en Afrique du Nord, notamment chez les chevaux ibériques et Barbes, et il est probable que les "gènes de couleurs", comme le gène Crème responsable de la couleur palomino, sont arrivées aux Amériques au 16e siècle avec les chevaux des Conquistadors. Depuis, les "chevaux de couleurs" ont toujours été très appréciées en Amérique du Nord et ont souvent fait l'objet d'élevages spécifique par les tribus amérindiennes ou les colons ; ce qui explique que les chevaux palomino soient relativement fréquents dans les races américaines.
La couleur Palomino peut donc se rencontrer dans beaucoup de races de chevaux et de poneys à travers le monde. Un cheval ou un poney palomino aura des utilisations très différentes, suivant sa race d'origine.






mardi 6 mars 2007

Les grands moyens


Les Bisons apprécieront en hiver.

Bon matériel



La perfection des outils et leur maitrise, sont les secrets du travail bien fait. (Albert Einstein)

http://www.deere.com/fr_FR/index.html

Alimentation du bétail

http://vegetol.org/

La culture de la luzerne pour le bétail et les cheveaux, est un apport nutritionnel important dans une alimentation de qualité.

Cela demade baucoup de travail et une bonne logistique.

http://www.deere.com/fr_FR/index.html

Pour une exploitation de 6500 Hectares, il faut employer les grands moyens.

dimanche 4 mars 2007






Le riz est une plante très ancienne cultivée depuis le 5ème millénaire avant notre ère en Chine du Sud. La culture du riz se pratique dans une centaine de pays, dans les zones tropicales et subtropicales, ainsi que dans des régions au climat tempéré. Originaire d'Asie, le riz ne renie pas ses origines. Ce continent fournit aujourd'hui encore plus de 90% de la production mondiale de riz. Mais on cultive aussi le riz en Afrique, en Amérique Latine, aux Etats-Unis et en Europe.
Le riz est une herbe aquatique de 30 cm à 5 m de haut, dont la tige se termine par une panicule ramifiée contenant 50 à 200 grains de riz. Il présente une vaste diversité d'espèces. La banque de semences de l'International Rice Research Institute (IRRI) en dénombre 86.000. Les variétés les plus répandues sur le marché sont le riz Indica (long grain effilé), le riz Japonica (grain court et arrondi) et les riz parfumés.
Le riz peut être cultivé de trois manières différentes. Dans la culture pluviale, les producteurs recueillent les eaux de pluies dans des citernes, des bassins naturels ou artificiels afin d'irriguer les terres rizicoles. Cette méthode traditionnelle est de faible rendement : elle ne donne qu'une récolte par an. La culture inondée se pratique dans les plaines alluviales et les deltas, principalement en Asie, au moyen de systèmes traditionnels d'irrigation, respectueux de l'environnement. Enfin, le culture pluviale inondée permet une culture intensive du riz et favorise des rendements élevés. Coûteuse et peu respectueuse de l'environnement, elle nécessite de grandes quantités d'eau et de produits chimiques. Elle est l'apanage des grands propriétaires terriens, au Nord comme au Sud.
Dans les pays du Sud, la plupart des surfaces rizicoles sont cultivées par des millions de paysans. Les grains de riz sont semés dans de petits sacs gorgés d'eau appelés pépinières. Les plants s'y développent pendant un mois avant d'être repiqués à la main dans les rizières. La récolte s'effectue à sec, trois à six mois plus tard. Les paysans coupent les tiges avec une faucille, les lient en botte et transportent la récolte dans des charrettes ou à dos d'hommes. Les tiges sont alors battues pour en détacher les grains de riz qui seront étalés, mis à sécher au soleil puis écrasés à l'aide d'un pilon et libérés de leur enveloppes. Aux Etats-Unis, c'est un tout autre système d'exploitation. Les plaines rizicoles s'étendent à perte de vue. Pratiquement tout le travail est mécanisé. Des avions sèment le riz ; il n'y a pas de repiquage. Des moissonneuses-batteuses récoltent le riz mûr et séparent les grains des tiges. Ils seront ensuite séchés, décortiqués et empaquetés à l'usine avec le concours de l'informatique. Le riz à l'état brut n'est pas consommable. Le riz tel que récolté est appelé riz paddy ou riz brut. Une fois décortiqué, il peut être consommé comme riz complet. Poli et blanchi, il devient du riz blanc, dépourvu de toute valeur nutritive. De nombreuses catégories de riz se côtoient sur le marché. Elles vont du produit de luxe aux brisures de riz utilisées soit dans l'industrie alimentaire ou pour le bétail, soit encore comme aliment des pauvres.

vendredi 2 mars 2007

Riz de Camargue

http://www.riz-camargue.com/index.html
Ma région est tres touristique.
On produit du Riz de Camargue, des Olives de table et de l'huile d'olive AOC, et du bon Vin.
Les chevaux "sauvages" de Camargue sont en liberté. On élève également des moutons et des chèvres. La plus celèbre est la chèvre du Rove.

Docteur Moussa Sié


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Docteur Moussa Sié, chercheur à l’ADRAO, lauréat du Prix international sur la recherche du riz
« Atteindre l’autosuffisance alimentaire est une question de volonté politique » lundi 24 juillet 2006.


Moussa SiéIl serait méconnu du public, du citoyen lambda, si le Prix international pour la recherche sur les variétés de riz décerné au Japon, ne l’avait pas révélé. Le Docteur Moussa Sié est chercheur au Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO) basé à Dakar au Sénégal. Phytogénéticien de spécialité, Moussa Sié fait partie des chercheurs qui cherchent et qui trouvent.
Dr M.S. : Je suis sélectionneur, c’est-à-dire phytogénéticien avec pour spécialité de créer des variétés. Ma spécialité, c’est le riz. Avant de commencer mes travaux de recherche, j’ai fait des études supérieures en France. J’ai essayé en ce moment d’avoir des liens avec mon pays pour ne pas étudier dans l’abstrait. A chaque occasion, je faisais mes stages pratiques soit au Burkina Faso, soit en Côte d’Ivoire. En 1980, j’ai été affecté à la recherche agricole.
L’INERA n’existait pas encore. Mon mandat consistait à développer un programme de recherche sur le riz, parce qu’à l’époque, il n’y en avait pas. Nous avons mis un comité interministériel en place pour la coordination. Par la suite nous avons soumis un projet de programme de recherche à la Banque mondiale. A l’époque, ce programme a été accepté et le programme de recherche sur le riz a été mis sur pied.
Sidwaya (S.) : Quelle est votre spécialité dans le domaine de la recherche

Le Riz Magique



Mai-Août 2005
Numéro 9

Tenir nos promesses
Après le développement du riz NERICA et son phénoménal succès grâce à la persévérance de nos chercheurs, à l’acceptation des paysans et la conviction des donateurs, nous avions promis que ce “riz miracle” serait mis à la disposition des paysans à grande échelle en Afrique de l’Ouest et dans les autres régions de l’Afrique sub-saharienne (ASS). Nous avions également promis que nos chercheurs ne s’arrêteraient pas au développement des NERICA de plateaux; qu’ils feraient des progrès décisifs similaires pour les écologies de grand impact.Aujourd’hui je suis très fier d’annoncer que nous avons tenu ces deux promesses. Un des plus grands projets agricoles de diffusion de technologies en Afrique de l’Ouest—le projet de 35 millions DUS de la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir la diffusion du NERICA dans sept pays d’Afrique de l’Ouest —a démarré en mai 2005 avec le lancement régional du projet à Accra, Ghana. La subvention et le prêt de la BAD sont entrés en vigueur en février 2005 lorsque les conditions de la Banque ont été remplies par tous les pays pilot.Le lancement de ce projet est spécialement encourageant pour l’ADRAO parce qu’il témoigne de la clairvoyance du Centre dans la création de l’ARI pour servir de canal de focalisation de la coordination des efforts de diffusion des NERICA à travers l’ASS. Le soutien de BAD au projet démontre son engagement ferme pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans la région la plus pauvre du monde. 80% environ des bénéficiaires ciblés de ce projet sont les pauvres des zones rurales, la plus part des femmes.Nous remercions tous les partenaires, incluant les gouvernements des pays pilot et les Unités de Coordination Régionales et Nationales de l’ARI pour les efforts consentis pour rendre le lancement du projet possible. Nous sommes également redevables à la Fondation Rockefeller qui a parrainé la cause de l’ARI depuis le début ainsi qu’au Japon, au PNUD et à Sasakawa Global 2000 qui a été son plus grand soutien et partenaire. Grâce à ces parrains du NERICA et aux réseaux ROCARIZ et ECARRN, L’Initiative africaine sur le riz (ARI) et nos SNRA partenaires, les NERICA sont aujourd’hui répandus non seulement en Afrique de l’ouest mais également à travers toutes les autres régions de l’ASS. Maintenant pour la seconde promesse... après le développement des variétés de riz NERICA de plateaux, notre prochain défi était de produire quelque chose d’aussi bon pour l’écologie du riz de bas-fonds qui offre plus de possibilité à l’intensification de la riziculture. Nos chercheurs et leurs partenaires des programmes nationaux ont réussi cette entreprise, bâtir sur la technologie du NERICA. Ces développements montrent que malgré les chocs et revers, le Centre a atteint des niveaux élevés de réalisation dans presque tous les aspects de ses activités R&D, grâce à la puissance de son partenariat avec les SNRA et au soutien formidable de nos nombreux donateurs.
Kanayo F. NwanzeDirecteur général

La technologie au service de l'homme



Le Prix mondial de l’alimentation 2004 est décerné à des scientifiques africains et chinois pour leurs travaux sur le riz
Le Prix mondial de l’alimentation 2004
Le World Food Prize (Prix mondial de l’alimentation) 2004 rend hommage aux protagonistes de la recherche rizicole sur deux continents . Reconnu de manière informelle comme le « Prix Nobel pour l’agriculture et l’alimentation », ce prix assorti d’une bourse de 250 000 $ vient récompenser les chercheurs Yuan Longping, de Chine, qui est directeur général du Centre national chinois de recherche et développement sur les hybrides et Monty Jones, du Sierra Leone, ancien chercheur principal sur le riz au Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO).
Le Dr Jones a été choisi pour son travail révolutionnaire qui a mené à la création du NERICA (Nouveau riz pour l’Afrique), riz qui est aujourd’hui symbole d’espoir pour des millions de consommateurs et de producteurs de riz africains. Le riz NERICA est parfaitement adapté au faible apport d’intrants et aux conditions de croissance arides qui prévalent en Afrique subsaharienne.
La biotechnologie a été mise à profit pour trier des milliers de gènes et identifier les plants affichant les caractères souhaités qui ont servi au développement des NERICA. Ce riz résulte d’années de travail consacrées au croisement de variétés en vue de combiner la robustesse du riz africain aux rendements élevés des riz asiatiques. Or, il s’agit là d’une réalisation scientifique remarquable parce que les deux espèces de riz ont évolué séparément pendant des millénaires.
Nul ne saurait être plus heureux de la mise au point des NERICA et de la prestigieuse reconnaissance dont ils font l’objet que le Dr Kanayo Nwanze, le très respecté directeur général de l’ADRAO . « Nous sommes très fiers du Dr Monty Jones, le père des NERICA, qui vient d’être proclamé lauréat du Prix mondial de l’alimentation cette année », a-t-il déclaré. C’est sous le leadership du Dr Nwanze, au sein de l’ADRAO en Côte d’Ivoire, que Monty Jones et ses nombreux partenaires des quatre coins du globe ont développé les NERICA pour les rendre résistants aux contraintes locales.
Les premières variétés NERICA ont été mises à l’essai en plein champ au milieu des années 1990. Les NERICA sont maintenant cultivés ou mis à l’essai au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en République du Congo, en Éthiopie, en Guinée, en Gambie, au Gabon, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Mali, au Mozambique, au Niger, au Nigeria, au Sierra Leone, en Tanzanie, au Togo et en Ouganda.
En Guinée, grâce au succès des variétés NERICA, les riziculteurs parviennent maintenant à tirer un revenu brut de 65 $US à l’hectare avec un minimum d’intrants, et de 145 $US à l’hectare avec une quantité modérée d’intrants. Le pays a économisé plus de 13 millions de $US sur les importations de riz en 2003. On observe aussi un engouement croissant pour les NERICA en Ouganda, où ils ont été introduits il y a tout juste trois ans.
Au quotidien, ceci signifie que de nombreux agriculteurs peuvent non seulement nourrir convenablement leur famille, mais aussi envoyer leurs enfants à l’école grâce à la vente de leur excédent de riz sur les marchés locaux. Les femmes, qui s’occupent en grande partie du repiquage et du désherbage, apprécient le fait que le riz NERICA parvient à maturité en moins de 100 jours, comparativement à 120 à 140 jours pour les variétés locales. Les riziculteurs ont réalisé que chaque panicule de riz produit environ 400 grains, comparativement à 250 environ dans le cas des variétés traditionnelles. Au point de vue nutritionnel, les NERICA fournissent aussi plus de protéines, soit environ 10 à 12 pour cent comparativement à 8 à 10 pour cent pour les autres variétés.
À des milliers de kilomètres de là, en Asie, il y a trois décennies, le professeur Yuan mettait au point les outils génétiques essentiels à l’hybridation du riz. Il fut le premier à cultiver des variétés hybrides de riz dans les années 1970, avec des rendements supérieurs de 20 pour cent à ceux des variétés traditionnelles. Il rendit possible la culture à grande échelle du riz en Chine en altérant les propriétés d’autopollinisation du riz. La production qui découle aujourd’hui de ces travaux permet de nourrir 60 millions de personnes de plus chaque année.
« C’est une coïncidence heureuse que le Prix mondial de l’alimentation ait été attribué pour des réalisations dans le domaine de la recherche rizicole, car l’année 2004 a été déclarée par les Nations Unies, Année internationale du riz », a déclaré le Dr Nwanze. Le thème « Le riz, c’est la vie », rappelle au monde entier que cette culture vivrière nourrit plus de la moitié de la population mondiale. L’un des éléments clés de la campagne consiste à souligner que les terres et les ressources en eau exigées par la riziculture sont en déclin.
« Alors que la Révolution verte des années 1970 a considérablement atténué le fardeau de la faim dans certaines parties du monde, ces avantages plafonnent maintenant », déclarait le Dr Jacques Diouf, directeur général de Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) . Cette tendance vient souligner l’importance scientifique de la biotechnologie et de ses contributions essentielles à l’identification de gènes de résistance à la sécheresse et à la mise au point de variétés plus productives.
Deux points importants ressortent des nombreux aspects et succès associés à la création des NERICA. Tout d’abord, la biotechnologie – usage de marqueurs génétiques pour identifier les gènes – a raccourci de plusieurs années le processus de sélection du riz NERICA. Bien que les NERICA ne soient pas en soit le produit de transferts génétiques, ils sont certainement un produit de la biotechnologie. Deuxièmement, le processus d’adoption des NERICA tient compte du besoin des agriculteurs africains de constater le succès des nouvelles variétés dans une parcelle d’essai avant de mettre en péril leur propre survie par l’essai d’une nouvelle technologie. Le Centre du riz pour l’Afrique a donc mis au point un processus sur trois ans pour permettre aux riziculteurs d’évaluer les variétés NERICA de première main et dans les conditions climatiques locales. Ce processus consistait à établir dans le village d’un agriculteur respecté un jardin de riz comportant plusieurs variétés de riz, y compris des NERICA. À la fin de la saison, on utilisait les grains issus de cette parcelle pour permettre aux riziculteurs de faire l’essai de cinq variétés sur leur propre terrain.
À la fin de la deuxième saison de culture, on demandait aux riziculteurs de sélectionner trois variétés seulement, et de payer pour les semences. Comme partout ailleurs dans le monde, au moment de la récolte, les agriculteurs comparaient leur expérience et partageaient leurs apprentissages relatifs aux pratiques agronomiques. À la troisième année, les caractéristiques supérieures du riz NERICA étaient appréciées et adoptées pour des raisons tant agronomiques qu’économiques. L’adoption rapide des NERICA peut également être attribuée au fait que l’ADRAO a établi un système qui encourage les riziculteurs à produire des semences NERICA.
Le Dr Kanayo Nwanze parlera de ces développements ainsi que de l’Initiative africaine pour le riz à l’occasion de la National Agricultural Biotechnology Council Conference (NABC 16) qui se tiendra à Guelph (Ontario) le 13 juin 2004 . Monty Jones et Yuan Longping recevront officiellement le Prix mondial de l’alimentation le 14 octobre 2004 à Des Moines (Iowa), aux États-Unis. La cérémonie se tiendra dans le cadre du World Food Prize International Symposium, dont le thème en 2004 est « From Asia to Africa: Rice, Biofortification and Enhanced Nutrition ».

Des solutions existent

Le "nouveau riz" Nerica plait aux paysans africains
BOUAKE (AFP), lundi 9 septembre 2002, 8h37 - Depuis l'arrivée du Nerica, "nouveau riz pour l'Afrique", dans les rizières ivoiriennes ou guinéennes, certains paysans se prennent à rêver d'une nouvelle vie.
La dissémination actuellement en cours en Afrique de l'ouest de cette nouvelle variété de riz pluvial, baptisé Nerica (New Rice for Africa), semble satisfaire les agriculteurs en Côte d'Ivoire comme en Guinée.
Hybridation réussie entre un riz africain et un riz asiatique, le Nerica est le résultat de dix ans de recherches de l'Association pour le développement du riz en Afrique de l'ouest, ADRAO (à Bouaké, au centre de la Côte d'Ivoire). Il résiste aux maladies et aux insectes, s'acclimate aux sols pauvres et s'accomode de la sécheresse, tout en étant plus riche en protéines et en ayant des rendements élevés et un cycle de croissance réduit.
Autant d'avantages qui peuvent permettre d'atteindre la sécurité alimentaire et surtout de réduire les importations de riz, denrée de base de l'alimentation dans la région.
"Depuis qu'on cultive Nerica, on peut nourrir nos enfants à la soudure, les envoyer à l'école, nos maris nous respectent plus et on gagne de l'argent", affirme fièrement Albertine Kpassa, présidente de l'association Wathosseba ("L'homme ne meurt pas" en langue bété) qui regroupe 53 femmes de Daloa, au centre de la Côte d'Ivoire.
"Même si on me redonnait un camion sorti d'usine aujourd'hui, je continuerai à cultiver le Nerica, aujourd'hui je peux fournir la nourriture de ma famille et vendre au marché pour avoir de l'argent", renchérit Mamadi Camara, ancien chauffeur routier installé dans un village de la préfecture de Faranah en Guinée.
En Côte d'Ivoire, selon le socio-économiste de l'ADRAO, Alioune Diagne, "environ 4.000 paysans ont adopté le Nerica depuis le lancement de la campagne de diffusion et l'homologation de deux variétés par le gouvernement en 2001".
"En 2001, 48% des agriculteurs qui avaient été exposés au Nerica l'avaient adopté et y consacraient au moins 9% de leurs terres, le reste étant cultivé en riz traditionnels", ajoute M. Diagne. Les paysans ivoiriens "connaissent déjà en moyenne 14 variétés de riz et en cultive au moins quatre", souligne-t-il.
Selon les projections de l'ADRAO, "140.000 producteurs auront adopté le Nerica en 2005 et il sera cultivé sur 25.000 hectares".
En Guinée, l'engouement est d'autant plus grand pour le Nerica que le gouvernement a fait de son développement une priorité politique. En partenariat avec l'ONG japonaise Sasagawa Global 2000, le gouvernement a rapidement mis en place des "unités expérimentales paysannes" (UEP) qui testent et développent les semences de Nerica depuis 1997.
Aujourd'hui, rien que dans la préfecture de Faranah (sud-est) qui compte quelque 150.000 habitants, 1795 familles ont reçu des semences de Nerica pour la campagne 2002 et la demande est sans cesse croissante.
"Il s'agit de satisfaire un besoin fondamental: l'autosuffisance alimentaire. C'est un objectif essentiel de notre politique agricole", explique à l'AFP Jean-Paul Sarr, ministre guinéen de l'Agriculture lors d'une visite à Faranah.
"On économise entre 30 et 40 millions de dollars par an sur les importations grâce à cette production rizicole, ce qui nous permet de développer davantage la mécanisation agricole", poursuit-il.
Tous les paysans rencontrés continuent à cultiver du riz local même s'il est moins rentable, mais la plupart ont abandonné d'autres cultures comme le coton, le cacao ou les légumes au profit du Nerica.

Etre rentable en respectant la Nature


26 juillet 2006
Le "nouveau riz pour l'Afrique", 12 ans après sa création
par Judit Revesz (HQ NY)12 ans après qu’un grain de riz africain ait été pour la première fois croisé avec un riz asiatique, l’initiative NERICA ou « New Rice for Africa » (« du riz nouveau pour l’Afrique ») continue de porter ses fruits. En 2005, quelque 18 variétés de ce riz hybride ont été fournies aux producteurs de riz en Afrique sub-saharienne. Invention de l’Association pour le développement du riz africain (West Africa Rice Development Association ou WARDA) basée au Bénin, l’initiative NERICA bénéficie de l’appui du PNUD et d’autres partenaires tenant à défendre une solution véritablement locale.
Nourriture de base dans toute la région, la production de riz en Afrique sub-saharienne n’a pas suivi la croissance rapide de la population au milieu des années 90. Les importations de riz qui en ont découlé grevaient les réserves étrangères de la coquette somme de 1 milliard de dollars par an. Pire encore, la plupart des producteurs de riz ont été confrontés au choix peu enviable entre des variétés à haut rendement mal adaptées aux conditions africaines (le riz asiatique) et un riz bien adapté mais à faible production (le riz africain).
Face à ces problèmes, la WARDA désirait vivement mettre au point une nouvelle espèce de riz qui combinerait les meilleurs éléments des espèces africaines et asiatiques. La WARDA a réussi à créer une telle race hybride en 1994 et a immédiatement entrepris de remporter un appui pour cette percée scientifique. Le gouvernement japonais a tout de suite manifesté son soutien, acheminant son aide par l’intermédiaire du PNUD.
Le rôle du PNUD, indique Kae Yanagisawa, Conseiller principal à la coopération Sud-Sud, a été double.
« En premier lieu, le PNUD a suscité un large appui en organisant des séminaires sur NERICA et en convainquant d’autres partenaires de se joindre à l’initiative, explique-t-elle. L’équipe a organisé plusieurs manifestations de dégustation de ce nouveau riz dans les capitales mondiales comme New York, Tokyo et Johannesburg en présence d’un certain nombre d’invités de premier plan ainsi que des producteurs de riz. Des voyages de presse ont également été organisés en Côte-d’Ivoire et en Guinée, montrant l’impact de NERICA et du travail du PNUD dans cette initiative.
L’appui du PNUD s’est également manifesté par la fourniture d’un cadre de diffusion des résultats des recherches parmi les agriculteurs et le public en général. Mme Yanagisawa souligne que, en tant qu’institution de recherche, la WARDA a besoin d’être aidée pour pouvoir atteindre les agriculteurs. A cette fin, le PNUD a proposé un nouveau mécanisme, l’Initiative sur le riz africain (« African Rice Initiative »), pour combler le fossé entre la recherche et la diffusion des résultats de celle-ci.
Les résultats de cette initiative conjointe ont été stupéfiants. Le riz NERICA, à haut rendement, résistant à la sécheresse et riche en protéines, a contribué de manière significative à la sécurité alimentaire et à l’amélioration de la nutrition dans les pays où il est cultivé. Une nouvelle sélection de graines incorporant l’expertise agricole des autochtones a permis de réduire de moitié le temps exigé pour assurer les autorisations gouvernementales concernant l’utilisation de ces nouvelles variétés. Le plus forte production de NERICA se trouve en Guinée, en Côte-d’Ivoire et en Ouganda, le Mali, le Togo, le Nigeria, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo et le Kenya connaissant pour leur part une croissance de leur production.
Les nombreux avantages du riz NERICA l’ont rendu populaire chez les agriculteurs. Beaucoup ont remarqué que, pour la première fois, ils étaient en mesure de produire suffisamment de riz pour nourrir leurs familles et réaliser un profit au marché. La diversification dans d’autres produits est devenue une réalité pour beaucoup, et des commodités longtemps désirées comme la tuyauterie intérieure, la literie et les téléphones mobiles ont été rendues accessibles grâce aux revenus apportés par le riz NERICA. Certains agriculteurs sont en effet désormais confrontés à des nouveaux problèmes, moins difficiles, tels que trouver la meilleure manière de transporter leur abondante récolte et quoi faire après la retraite.
Le modèle de partenariat novateur de la WARDA, notamment avec les programmes nationaux d’Afrique de l’Ouest arrangés par l’intermédiaire du Réseau pour la recherche et le développement sur le riz pour l’Afrique de l’Ouest et centrale (Rice Research and Development Network for West and Central Africa) a récemment mené à une autre percée : la mise au point d’une nouvelle génération de variétés de riz NERICA adaptées à la culture du riz en plaine. Etant donné leur fort potentiel, les riz de plaine NERICA doivent avoir un impact encore plus important que les variétés de NERICA d’altitude ne l’ont eu jusqu’à maintenant. Un programme de culture a été lancé, qui s’attache à croiser des variétés spécifiques de riz africain connus pour leur résistance aux conditions des collines avec des variétés de riz asiatique appropriées. Le scientifique de la WARDA qui a mené ces recherches, le Docteur Moussa Sie, a récemment accepté le Prix international du Riz Koshihikari de Fukui au Japon.
Etape suivante sur l’agenda NERICA : mettre en place et gérer un système de contrôle et d’évaluation permettant de suivre la diffusion du riz NERICA et son impact sur les moyens d’existence des agriculteurs.

vendredi 23 février 2007

Misiones Chutes IGUAZU Argentine



Les Chutes d'Iguazu

A la frontière entre l'Argentine et le Brésil, Le Parc National Iguazu réserve au visiteur un spectacle fantastique dans la forêt tropicale : la rivière Iguazu qui se déverse avec fracas du haut de 275 cascades dont la plus haute atteint une hauteur de 72 mètres, la célèbre Garganta del Diablo (la Gorge du Diable).
Le Parc National d'Iguazu
Le Parc National Iguazu a été créé en 1934 à la frontière de trois pays d'Amérique du Sud : Le Paraguay, l'Argentine et le Brésil. Mais c'est seulement dans ces deux derniers que l'on peut voir les fameuses chutes, inscrites dans le Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1986. L'Iguazu est un affluent du Parana et se nomme Iguaçu au Brésil. Les touristes qui viennent découvrir cette merveille de la nature peuvent loger soit en Argentine, à Puerto Iguazu dans la Province de Misiones, soit au Brésil, à Foz do Iguaçu dans l'Etat du Parana. Mais il existe de nombreux hôtels et campings dans toute la zone qui s'étend entre ses deux villes et les deux entrées du parc, en Argentine ou au Brésil.
Découverte des chutes
Les chutes furent découvertes au XVIème siècle par Alvar Nuñez Cabeza de Vaca, lors de la conqûete de la région par les conquistadors Espagnols. Imaginez le spectacle de ces eaux rugissantes et s'écoulant sur plusieurs kilomètres au milieu de la forêt amazonienne ! Un spectacle fantastique qu'aucun Européen avait pu voir auparavant.Aujourd'hui, les touristes n'ont plus besoin de revêtir des habits d'explorateur pour découvrir les Chutes d'Iguazu; le parc a été aménagé avec de nombreux chemins et passerelles pour faciliter la promenade des visiteurs sans dénaturer le site.
Les chutes du côté argentin
La plupart des chutes se situent en territoire argentin : 4 parcours vous permettront de les découvrir en vous approchant au plus prêt, pour les observer du bas ou du haut, en plein coeur de la forêt.Quand l'affluence n'est pas très importante, vous aurez peut être la chance d'observer la faune locale, des iguanes, des toucans et autres perroquets, des aigles survolant les chutes, des pécaris, des caïmans ou autres coatis.
Ces dernières années, le Parc s'est modernisé et un petit train amène les touristes jusqu'au départ des chemins de randonnées vers les chutes.Ce même petit train vous mènera jusqu'aux passerelles qui mènent à la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable), une dépression impressionante où s'écoule avec fracas des milliers de litres d'eau au milieu de nuages de vapeurs irisés par des arcs-en-ciel.
Toujours du côté argentin, vous aurez la possibilité de vous rendre en bateau jusqu'à l'île San Martin rendue célèbre par Roland Joffé, le réalisateur du film Mission avec Robert de Niro et Jeremy Irons, Palme d'Or du Festival de Cannes en 1986.Les plus téméraires n'hésiteront pas à monter dans les embarcations de type zodiac qui s'approchent au plus près des chutes. N'oubliez pas votre ciré.


jeudi 22 février 2007

Le soja contre les indiens d'Argentine




Terre
Quand le soja transgénique expulse les Indiens argentins

Dans le parc d'Upsala, protégé par l'UNESCO. De nombreuses forêts sont brûlées pour faire place au soja. Photo UNESCO
OGM. Dans le Chaco, au nord du pays, les habitants sont dépossédés de leurs terres au profit de cette culture très rentable mais peu écologique.
Par Antoine BIGO
QUOTIDIEN : Samedi 22 juillet 2006 - 06:00
Resistencia envoyé spécial

Sous les fenêtres du siège du gouvernement de la province du Chaco, une centaine d'Indiens des communautés Mocovi, Toba et Wichi campent sous des tentes de fortune. Vivant à la lisière de l'«impénétrable», une savane aride piquetée de bosquets et de lambeaux de forêt, ignorés, sinon oubliés par le pouvoir local, ils réclament plus de transparence dans l'attribution des terres fiscales de l'Etat. Alors que la constitution locale donne la priorité aux natifs du Chaco, ces terres sont vendues à de puissants groupes agro-industriels des provinces proches de Córdoba ou de Santiago del Estero pour y cultiver du soja transgénique. Ces quatre dernières années, dans le Chaco, 840 000 hectares de bois ont été brûlés pour céder la place à l'«or vert» qui couvre la moitié des 12 millions d'hectares de la surface plantée argentine actuelle.
Brasiers. La «sojisation» de la campagne chaqueña commence à une centaine de kilomètres à l'ouest de Resistencia, la capitale de la province. Des fumées au loin et une odeur de bois brûlé rabattue par le vent chaud indiquent la présence des «démonteurs». Une fois le bois précieux coupé et emporté, les bulldozers arrachent et empilent les broussailles, qui disparaissent dans de gigantesques brasiers. «Le scandale, c'est qu'aujourd'hui, le soja commence à empiéter sur les réserves écologiques et aborigènes parce qu'il ne reste plus de terres fiscales», accuse Raul Vallejo, un des géomètres de l'Institut de colonisation qui a dénoncé l'usurpation des terres. «La direction de l'environnement de la province n'a qu'un inspecteur pour surveiller quatre millions d'hectares. L'"impénétrable" est devenu un territoire libéré, totalement hors de contrôle, et où la moitié au moins des plantations de soja est illégale. Plus grave, l'armée de l'air a découvert plusieurs dizaines de pistes d'aviation précaires, évoque 500 vols clandestins par an, et le passage par le territoire du Chaco de 70 à 80 % de la drogue qui entre en Argentine», continue Vallejo.
La culture du soja transgénique est aujourd'hui si rentable que Walter Zanuttini, avocat de l'Institut aborigène chaqueño (IACH), n'hésite pas à invoquer une «mafia du soja» jouissant de complicités au sein des autorités locales, y compris de la justice. Le scandale, dénoncé par une poignée de fonctionnaires honnêtes de l'Institut de colonisation, a obligé le gouvernement du président Kirchner à réagir. Luis d'Elia, sous-secrétaire d'Etat à la Terre et à l'Habitat social, a pris la défense des aborigènes : «Je les ai encouragés à dénoncer pénalement l'attribution ou la culture illégale de terrains, et, parallèlement, j'ai offert au gouvernement du Chaco ma collaboration pour l'annulation des ventes qui ne respectent pas la loi.» Walter Zanuttini a recensé 5 040 plaintes qui concerneraient près d'un million d'hectares. L'Institut de colonisation s'est engagé à en prendre en considération 300, et vient d'annuler la vente de 10 000 hectares à une famille originaire de la province de Córdoba, 800 km plus au sud. «Les autorités locales tentent de justifier leur entorse à la loi en invoquant le retard culturel des aborigènes. Les Indiens du Chaco, vivant de la cueillette, de la chasse et d'un peu d'élevage, seraient incapables de mettre en valeur leurs terres», continue Zanuttini. Dans cette communauté isolée, le taux de dénutrition atteint 67 %, l'analphabétisme 60 % et l'indigence 92 %. La révolte actuelle a surgi lorsque des aides financières de l'Etat après des inondations catastrophiques ont été détournées par les maires des villages les plus touchés. Les glissements de terrain provoqués par le ravinement des sols ont isolé pendant un mois Tartagal, une ville de 70 000 habitants. «Si la déforestation continue à ce rythme, dans dix ans le Chaco sera un désert», avertit Raul Vallejo.
Prête-noms. Le scandale des ventes illégales de terrains est triple et débute par un négoce immobilier juteux. Les fonctionnaires véreux de l'Institut de colonisation ­ aujourd'hui dans le collimateur de la justice ­ vendent 45 pesos l'hectare (12 euros), à des prête-noms locaux, des terres qui sont proposées ensuite dans les journaux spécialisés entre 800 et 900 pesos (entre 230 et 260 euros). Les paysans locaux qui vivent sans titre de propriété sur ces terres depuis parfois plusieurs générations sont expulsés. Puis le défrichage est l'occasion d'abattre et de vendre les bois durs précieux (algarobo, quebracho, lapacho), dont la commercialisation est normalement interdite hors des frontières. Enfin s'installe la monoculture hautement mécanisée du soja transgénique, à coups d'engrais qui épuisent le sol. Qu'importe ! Le soja est très rentable. Non seulement pour le producteur, mais aussi pour l'Etat, auquel il apporte le quart de ses ressources fiscales. Une fois les coûts de production et les frais de transport déduits, les impôts payés, il reste à l'agro-industriel un revenu net de 85 euros par hectare. En Argentine, le soja transgénique, dont les cours sont portés par la demande chinoise, a encore de beaux jours devant lui.

Prophéties des indiens





"J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.
Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."
O-no'-sa, chef indien
"Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?
La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."
Standing Bear, chef indien Lakota
"Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous.
Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde."
Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux
"Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"
Chiyesa, écrivain indien contemporain
"Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.
Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie."
Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)

"L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.
Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.
Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.
Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre, beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.
Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."
Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970

Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus sur la terre sacrée", une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord.

mercredi 21 février 2007

Arbol Magico : El Mundani una especie para salvar la nuestra...





Ambiente
Sembrar oxígeno El cultivo del Mundani, también conocido como Cedro Rosado de la India, no sólo favorece la producción de oxígeno, sino que además genera ganancias a los guatemaltecos.
Por: Nancy AvendañoFotografía: Carlos Sebastián
En los últimos tres años varios terrenos de Coatepeque, Malacatán, San Marcos, Retalhuleu, Santa Lucía, Escuintla, Huehuetenango, Izabal, Petén, Cobán y Jutiapa han sido cubiertos con tres millones de Mundani, un árbol originario de la India que se conoce con el nombre de Cedro Rosado, considerado generador de oxígeno.
Se trata de una leguminosa cuyas características de crecimiento la hacen especial, tanto para la conservación del medio ambiente como para la generación de ingresos.
A los tres meses, el Cedro Rosado de la India está listo para ser sembrado.
En menos de diez años, el árbol alcanza altura y grosor suficiente como para producir cuatro docenas de tablas, algo que llevaría 20 años a un pino, 30 años a un cedro común y entre 40 y 50 años a una caoba. Es eso lo que convierte al Mundani en un auténtico productor de oxígeno.
A ese beneficio se suma que, una vez cortado, el árbol retoña, ofreciendo nuevamente —diez años después— madera utilizable y producción de oxígeno abundante. “Eso sucede hasta en tres ocasiones”, asegura Antonio Gutiérrez, gerente general de Desarrollos Constructores Forestales, Decoforest, la empresa que promueve el cultivo de la especie. “Los hacemos para conservar el medio ambiente, pero también para desarrollar la industria maderera en el país”, agrega.
Salvar el planeta
Según datos del Fondo Mundial para la Naturaleza, WWF, por sus siglas en inglés, el planeta cuenta con alrededor de 11 mil 400 millones de hectáreas de recurso natural, incluyendo tierra y mar productivos. Eso significa que cada habitante dispone proporcionalmente de 1.9 hectáreas, las cuales debería regenerar al hacer uso de ellas. Sin embargo, es muy poco el recurso natural que actualmente se utiliza en forma racional. Más aún, en algunos países el uso es desmedido.
Los europeos, por ejemplo, consumen cinco hectáreas por persona y el norteamericano 9.6 hectáreas por habitante. Eso significa que en promedio la población mundial está consumiendo 2.3 hectáreas de recursos naturales por individuo, es decir, 0.4 veces más de lo que debería. “De seguir así, en los próximos 50 años el recurso natural regenerable habrá terminado”, concluye la WWF.
La NASA, por aparte, estima que cada minuto se destruye una hectárea de bosque. “En 21 años habremos acabado con él”, comenta Mombiela. Es por eso que cada vez se hace más urgente plantar árboles y Guatemala, por ser un país con suelo forestal, tiene ventaja en ello. “En Oregon, EEUU, un pino tardaría en crecer 50 años y en Guatemala, debido a su posición, únicamente requiere de 20 años”, asegura Mombiela, quien agrega que si se trata de un Mundani la ventaja se acelera, pues el ritmo de crecimiento se incrementa tres veces.
“El mayor beneficio está en que cuando un árbol crece más rápido consume mayor cantidad de CO2, el cual al juntarse con el agua forma la celulosa que es igual a madera”, explica. Por otra parte, el Cedro Rosado de la India también beneficia el entorno natural donde está sembrado, pues tiene la capacidad de fijar nitrógeno. “Cuando hay una tempestad, por ejemplo, se libera nitrógeno en el ambiente. El Mundani tiene la capacidad de captarlo, de llevarlo a sus raíces y de fijarlo en el suelo”, detalla Mombiela. Y como el nitrógeno es urea, añade, proporciona alimento a todas las plantas que están alrededor de ella. Así, empieza un sistema de vida completo, el cual proporciona alimento a las plantas que lo rodean, a la vez que lo almacena para utilizarlo cuando lo necesite.
Negocio latente
Al beneficio ambiental del Mundani se suma otro económico, pues su rentabilidad es alta en poco tiempo. A partir de los seis o siete años la madera ya es aprovechable. “Llega a producir unas cuatro docenas de tablas por árbol”, comenta Gutiérrez. Esto porque su corteza es delgada y buena parte del tronco libre de ramas, lo que permite aprovecharla de mejor forma.
Así las cosas, una manzana cultivada con Cedro Rosado produce ganancias de alrededor de Q227 mil en ocho años, si se toma como base el precio comercial del pino que es de Q3 por pie. “Al sembrar una caballería se obtendrían Q14,528,000”, asegura Gutiérrez.
La madera del Mundani es fácil de tornear, cepillar y pulir. Su uso es variado, pero se recomienda principalmente en acabados finos del interior de las viviendas, para fabricar techos, pisos, escaleras, puertas y muebles.
Esas ventajas han hecho que el Mundani haya empezado a ser cultivado en el país hace aproximadamente tres años, no sólo con la esperanza de explotar la madera, sino también de contribuir a mejorar el ambiente y, ¿por qué no?, de vender oxígeno a los países desarrollados. “Allí está el futuro de la gente visionaria”, expresa Mombiela.
Decoforest también ha iniciado un programa de educación dirigido a estudiantes de colegios e institutos. “Nuestros técnicos visitan los centros escolares para explicarles la importancia de cultivar un árbol y cómo es el proceso de trasformación de CO2 en oxígeno”, refiere Gutiérrez. Y es que ellos están convencidos de la importancia ambiental de generar bosques. “Los niños deben saber que tener un árbol contribuye a gozar de un ambiente sano”, concluye.

Muchas gracias Sandra / mi region Provence




Sandra estas fotos son de mi region, que es de ganado llanares,olivas, y sobré todo de vino muy bueno.
Klica sobré las fotos.
Antoine :
La idea es escribirte largo, espero tengas tiempo de leer ....
Estuve leyendo tu blogg me parecio fascinante tu idea, tiene espiritu... Me parece que estas totalmente convencido y que mas que un proyecto agroturistico es un proyecto de VIDA. Porque a qui en argentina los que nos dedicamos a la produccion de animales o a la vida en el campo decimos que "en el campo no hay fiesta ni siesta" es decir no hay tiempo para el demasiado descanso o diversion...
Como sabras argentina es uno de los mayores productores de soja a nivel mundial, la soja en si es un cultivo que deteriora y agota los suelos... va quitando paso a la ganaderia y a otro tipo de cultivos monopolizando los ambientes... un proyecto como el tuyo que quiere mejorar y recuperar los bosques naturales (parque chaqueño en ete caso) es un proyecto que merece toda mi atencion.
El tema de los arboles: cedro rosado de la india: es bastante interesante, ademas cuentas con leyes como las del gobierno de Santiago que te apoyan, ya que creo cubren el 80% de los gastos en los que incurras al forestar... Implantar demas una pastura le agrega un valor altisimo a tu proyecto porque recupera, enriquece y preserva estos suelos. No creo que estas tierras se salven del avance de la soja, hay varios pools de simembra que ya se han comprado al norte de Santiago y sur este de Salta tierras que han desmontado irracionalmente para plantar soja, asi que un proyecto como el tuyo debe ser doblemente tenido en cuenta...
Hasta tanto estos arboles puedan crecer para alcanzar los diametros comerciales, puedes iniciar la construccion de cabañas, haciendo agroturismo con cabras (tambo con elaboracion de quesos artesanales) que es una actividad que en el norte esta teniendo mucho exito y demanda. Puedes pensar en una cabaña de cabras (para hacer exclusivamente genetica) ya que en argentina no hay ninguna.
Otra opcion es tambien y la mas apasionante la implantacion de pasturas para cria de ganado vacuno, que para mi esa puede ser la actividad que realmente te resulte rentable junto a la forestacion para pensar hacer cabañas mas hacia el sur, segun lo que vi en tu pagina...
Un dato importante para esto es que en el norte de la argentina , los volumenes producidos de carne vacuna no logran satisfacer la demanda del mercado interno, por eso a pesar de tener campos aptos para la ganaderia y muy buen ganado , lo que se produce no alcanza, por lo que debemos recurrir a comprar carne de santa fe , cordoba y bs.as " carne " del sur le llamamos.
Con respecto a los bufalos te comento que las razas que se comercializan en argentina son muy diferentes a los bufalos o bisontes europeos. Puedes consultar la siguiente pagina http://www.bufalos.org.ar/.
Es una actividad que esta mas o menos desarrollada en Misiones, entre Rios, Formosa y esta en auge recien en Salta, Tucuman y Santiago del Estero
Espero que estos puntos que he enunciado sirvan para tu emprendimiento.
Lo que quieras preguntarme puntualmente, sea costos de inversion, metodologia de trabajo o contactos no lo dudes preguntame. Contestarte no me cuesta nada y ADELANTE CON TU PROYECTO ES MUY MUY BUENO.

Atte SANDRA Terán

lundi 19 février 2007

Pures Merveilles de la Nature



Les chevaux Sud Américains


Le Criollo:
Le fameux cheval des gauchos. Descendant direct des chevaux importés au Nouveau monde par les conquistadors, durant le XVIème siècle. Durant quatre siècles, ces chevaux s'adapteront à l'environnement des grandes plaines sud américaines pour en subissant une sévère sélection naturelle. Cette adaptation, aux conditions de vie du milieu, leur a permis de développer ses grandes qualités de résistance aux maladies et de sobriété. Cette résistance fait l'orgueil des Argentins qui organisent des épreuves d'endurance sur des distances pouvant atteindre 700 à 800 kilomètres à parcourir en une quinzaine de jours. Lourdement chargés et devant se nourrir sans aide ou apport extérieurs, le cheval termine l'épreuve, légèrement amaigri mais tout aussi fringant que le jour de son départ. En Argentine, le substantif comme l’adjectif criollo – qui signifie créole soit une personne de race blanche née dans une colonie d’outremer – désigne tout ce qui est de nature autochtone par rapport à ce qui est étranger. Un buen criollo n’est pas un bon cheval mais un bon Argentin (de pure souche). Mais on qualifie aussi le cheval indigène : el caballo criollo. Le criollo est aussi bien sûr une race à part entière dont le standard est désormais fixé. On trouve encore des criollos de campo (de type fondation), mais ils cèdent progressivement la place au criollo puro. Les pures races avec papiers, éducations, talents se négocient aux environs de 8 000 dollars (environ 50 000 francs). Les criollos de campo généreux, tous terrains, infatigables trouvent preneur dès 2 000 francs. On nous en a proposé une vingtaine pour 20 000 francs. Reste bien sûr à les exporter. Et ça c’est une autre histoire.
Marc Bainaud

Le Paso Peruan:
Le paso péruvien fait partie des " caballos de Paso " expression qui réunit les races de chevaux d'Amérique latine (Pérou, Colombie, Puerto Rico, République dominicaine et Cuba). Il se distingue par des allures particulières dont la plus réputée est le " paso llano " (l'équivalent du Tölt), un amble rompu à 4 temps à laquelle l'action relevée des antérieurs confère beaucoup de brio et d'élégance. C'est une allure latérale, merveilleusement confortable, dans laquelle le poser du postérieur précède celui de l'antérieur du même coté. Outre le paso llano, est également admis par les péruviens le " paso sobreandando ", une allure à 4 temps, légèrement décalée vers l'amble, et plus rapide. Enfin, certains chevaux présentent le " termino ", mouvement gracieux et balancé des antérieurs vers l'extérieur donnant l'impression que le cheval danse…ou nage le crawl ! En revanche, le trot et l'amble pur ne sont pas acceptés.

Le Paso Fino :
Le paso fino fait également partie des " caballos de paso ", mais il diffère du paso péruvien dans ses allures. Dans les années 60, des sujets d'élevage de haute qualité ont été importés aux Etats-Unis, ce qui a permis de développer le paso fino américain, aujourd'hui très réputé. Les allures de base du paso fino sont, selon la vitesse : le " paso fino ", le paso corto " et le " paso largo ". Le paso fino, marche de parade spécifique aux chevaux bien dressés, est une allure à 4 temps très rapide avec peu d'avancement, et très rassemblée. En effet, contrairement au paso péruvien, le paso fino fait des foulées courtes. Il ne présente pas d'action relevée des antérieurs, et ne possède pas d'allure du " termino ". Le trot et l'amble pur ne sont pas acceptés.

Extrait de Cheval magazine N° 345 - Août 2000.

dimanche 18 février 2007

La viande de Bison






Qualité nutritionnelle de la viande de bison:


SA SAVEUR: Le bison a un goût savoureux. La majorité des gens interrogés trouvent que le bison est la viande la plus savoureuse qu’ils aient goûtée. La viande de bison est très tendre. EIle se cuisine de la même façon que le boeuf. SA VALEUR: Le bison est classé dans la catégorie des viandes gourmets ou de spécialités. La valeur du bison ne se calcule pas en terme de coût mais en fonction de ce que vous obtenez en retour. Au point de vue nutritionnel, vous avez plus de protéines, d’éléments nutritifs avec moins de calories et moins de gras. Le bison est une viande dense qui vous donne plus de satisfaction en mangeant moins

.
LES AVANTAGES POUR LA SANTE: Les bisons sont manipulés le moins possible. Ils passent leur vie dans les prés, comme ils l’ont toujours fait, sans contact avec l’homme. Ce mode d'élevage et les qualités nutritives de la viande de bison en font un aliment très adapté au régime des sportifs et des personnes agées
C’est une viande qui est encore 100 % naturelle.
LES QUALITES NUTRITIVES: Les recherches effectuées par le Dr. Marchello à l’université du Dakota du Nord ont démontré que la viande de bison possèdait d’excellentes qualités nutritives .Elle est peu calorique, pauvre en gras et en cholestérol. Elle est par contre riche en protéines, en fer et en certains acides gras essentiels bénéfiques à la santé.
Pour 100 g de viande maigre cuite
Espece
Gras (g)
Calories (Kcal)
Cholestérol (mg)
Bison
2,42
143
40
Boeuf
9,28
211
86
Porc
9,66
212
86
Poulet
7,41
190
89

La viande de bison a constitué la base essentielle de la nourriture des grandes nations indiennes durant toute leur existence. Depuis plusieurs années en France, elle prend une place grandissante, et n'est plus une rareté. Il est aujourd'hui possible de se procurer du bison très facilement toute l'année. Riche en protéines, pratiquement dépourvue en graisse et en cholestérol, la viande de bison se veut saine et diététique. A titre de comparaison, le tableau suivant révèle les grandes différences qualitatives de cette viande par rapport au boeuf:
BOEUF
BISON
Graisse en %
27,9
2,8
Cholestérol en m.g./100g
87
39
Protéines en %
24
35
Fer en %
0,31
0,43
Calories pour 100g
265
110
Valeurs énergétiques moyennes Sources: Agricultural Experiment Station - South Dakota State University

UNE SAVEUR INCOMPARABLE
Animal de nature farouche, le bison est élevé de manière extensive et naturelle, ce qui explique l'incomparable saveur de sa viande. En terme gustatif, la viande de bison se rapproche de celle du boeuf. Elle a l'avantage d'être saine mais aussi très tendre. En effet, le bison, que vous le serviez saignant ou à point, saura vous conquérir par son fondant et sa saveur

LE GOUVERNEMENT DU CANADA SUBVENTIONNE L'ACQUISITION D'UN TROUPEAU DE BISONS EDMONTON (ALBERTA),
le 16 août 2001 L'honorable Robert Nault, ministre d'Affaires indiennes et du Nord Canada, a annoncé aujourd'hui une mise de fonds de 250 000 $ pour permettre à six Premières nations du centre est de l'Alberta de pénétrer l'industrie du bison.
« Le gouvernement du Canada remplit son engagement à travailler dans le cadre d'un partenariat à mettre sur pied une vaste gamme de mesures afin de faire progresser le dossier du développement économique des Autochtones, a déclaré le ministre Nault. L'un de nos objectifs est d'éliminer des obstacles et de créer des débouchés propices au développement économique et à l'autosuffisance à long terme des Autochtones. »
Le projet concerne l'acquisition par six Premières nations (Heart Lake, Beaver Lake, Goodfish Lake, Kehewin, Cold Lake et Frog Lake) d'un troupeau d'environ 100 bisons des bois provenant du parc national Elk Island et se divise en quatre volets : une opération d'élevage de taureaux; une exploitation vache-veau; l'approvisionnement en bisons d'autres Premières nations et parcs nationaux du Canada, et la commercialisation de la viande.
Le projet des bisons des bois de Northern Lakes a été constitué en société en août 2000 de façon à faciliter l'élevage des bisons à des fins commerciales. Les six Premières nations associées sont parvenues à une entente en ce qui a trait à l'acquisition d'un troupeau de bisons des bois du parc national Elk Island. De plus, ces partenaires ont conclu une entente de location de terres avec la Première nation de Heart Lake pour pouvoir accéder à dix parcelles de terres situées dans la réserve de cette dernière. Les terres seront affectées à l'élevage des bisons.
Le gouvernement fédéral accorde une somme de 250 000 $ pour la réalisation du projet, qui coûtera trois millions de dollars. L'apport des Premières nations est de deux millions de dollars en éléments d'actif et en espèces.
L'emplacement de la Première nation de Heart Lake est idéal car celle-ci dispose de suffisamment de terres pour assurer le bon fonctionnement et l'épanouissement éventuel de l'opération existante. L'emplacement sera entretenu de manière à ce qu'il reflète dans la mesure du possible un habitat naturel. À cet effet, l'habitat couvre une superficie adéquate aux fins de pâturage et il est suffisamment boisé pour permettre aux animaux de se protéger du soleil et du vent. Bref, on y retrouve une topographie et une végétation très variées.
Le projet des bisons des bois de Northern Lakes a un grand potentiel de réussite et il est une excellente occasion de diversifier l'économie des Premières nations. Il s'agit là d'une industrie en plein essor qui s'annonce particulièrement prometteuse dans le domaine de l'élevage des bisons.
Par ailleurs, une hausse considérable de la demande de viande de bison est à prévoir au cours des prochaines années.
On s'attend à ce que le projet crée environ 65 emplois (à temps plein, à temps partiel et saisonniers), dont 40 seront réservés aux membres des Premières nations.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec :
Glenn LuffDirecteur, Communications et Services à la haute directionAffaires indiennes et du Nord CanadaBureau régional de l'Alberta(780) 495-6638(780) 940-9880 (cellulaire)